Les solutions suivantes seraient largement insuffisantes pour combler un déficit de 32 milliards d’euros en 2010 :
augmenter l’impôt sur le revenu de 50% entraînerait un gain de 25 milliards d’euros (manqueraient 7 milliards d’euros)
supprimer le bouclier fiscal rapporterait au maximum 600 millions d’euros. Le principe de travailler pour l’Etat un jour sur deux n’est pas un privilège, c’est juste normal.
Taxer les stock-options à 100% rapporterait seulement 2 milliards d’euros (reste à combler 94% du déficit de 2010 !)
L’éternelle proposition des socialistes, taxer les riches, n’est toujours pas constructive ni efficace. Les riches sont déjà taxés et lourdement. Le poids des prélèvements obligatoires est déjà très élevé en France, par rapport à nos partenaires européens : 43% en 2008 contre 27% aux Etats-Unis, 36% en Allemagne et 33% en Espagne. Cela n’a pas empêché la pauvreté et la précarité d’augmenter dans notre pays, depuis 20 ans, sous les gouvernements de gauche, malgré la création de la CSG et de la RDS, impôts supplémentaires obligatoires.
Sur 35 millions de foyers français, seuls 54,3% (19 millions) paient des impôts. Les personnes qui paient des impôts sont généralement heureuses de contribuer à cette solidarité nationale, car cela signifie qu’elles travaillent et vivent de ce travail. Si l’Etat prend davantage que 50% de leurs revenus, qui aura envie de travailler gratuitement plus de 6 mois par an et avoir une perte de revenus au final ? Où seraient alors les valeurs du travail ? Pourquoi ne pas profiter des aides et travailler moins ?
Augmenter la CSG, les cotisations ou les impôts serait contre-productif dans la mesure où le niveau de vie des français diminuerait, la compétitivité de la France et la croissance donc l’emploi seraient plombés. Augmenter tout prélèvement des revenus des français et des entreprises freinerait l’économie française, alors que l’Etat fait tout pour la stimuler surtout depuis la crise économique de 2009.
Le propre de l’Homme étant de s’adapter aux circonstances, il est donc temps de s’adapter aux nouvelles conditions de vie en France : augmentation de l’espérance de vie (y compris en bonne santé), technicité (pénibilité moindre). Il est donc logique de travailler plus longtemps si on vit plus longtemps et mieux. Défendre des acquis obtenus à juste titre voici 70 ans, revient à vouloir maintenir notre pays au Moyen-Âge alors que voici le siècle des Lumières ! De nouveaux acquis peuvent être négociés, équitablement, tout en protégeant le droit à une retraite décente pour tous ! Rester sur les vieux acquis, pourrait conduire à la suppression des retraites et ce seraient les plus pauvres qui en seraient les victimes.
Résoudre le problème du financement des retraites est par conséquent un challenge économique, juridique et social. La solution idéale reste à trouver et vite, très vite.