Le 4 janvier 2013

Communiqué de presse

Le Tribunal de Commerce de La Roche sur Yon vient de retenir le projet présenté par le groupe Trouillet pour la reprise de la SAMRO.

Nous tenons à exprimer notre satisfaction au sujet de cette décision qui permettra de sauvegarder 144 emplois, en Vendée, et d’offrir un avenir industriel à l’entreprise SAMRO.

Il s’agissait, en effet, de la solution de la dernière chance.

Tout n’est pas réglé pour autant, en particulier, le devenir des filiales de la SEG-SAMRO et de leurs 66 salariés pour lesquels nous espérons que le groupe Trouillet déposera une offre de reprise satisfaisante.

Le Conseil Général de la Vendée soutiendra, pour sa part, ce projet de reprise et en particulier, le plan d’investissement que le groupe Trouillet envisage de consacrer à l’usine de Fontenay le Comte.

En contrepartie de ce soutien, nous entendons, également, évoquer avec M.　TROUILLET les solutions permettant d’augmenter le nombre de salariés repris.

Nous exprimons, enfin, notre totale solidarité aux salariés de la SAMRO, dont une délégation sera reçue le 7 janvier prochain au Conseil Général, et en particulier, à ceux dont l’emploi pourrait être supprimé.

Le Département de la Vendée mobilisera tous ses moyens et notamment, ceux de la Maison Départementale de l'Emploi et du Développement Économique pour favoriser leur reclassement professionnel dans les meilleures conditions.

Intervention au CM du 20 décembre 2012.

Je constate à la lecture de ce budget que les choix d'investissement qui sont proposés, s'éloignent pour certains des réalités économiques.

L'objectif prioritaire en cette période de crise n'est-il pas celui de faire venir sur notre bassin d'emplois de nouveaux secteurs d'activités créateurs d'emplois.

Certes, cette compétence est attribuée à la Communauté de Communes du Pays de Fontenay mais n'est-il pas de notre responsabilité de fournir aux entreprises un environnement favorable ?

Dans ce domaine nous devrions accomplir d'immenses efforts pour améliorer notre attractivité et faire en sorte que notre ville conserve sa réputation de plus belle ville de Vendée.

Pourtant, Fontenay a de très nombreux atouts mais encore faut-il les mettre en valeur et les promouvoir.

Ä Pour exemple:

- notre passé historique impressionnant

- notre patrimoine architectural exceptionnel pour lequel nous devons intervenir de manière à ce qu'il soit entretenu. L'identité d'une construction même de style se détermine par l'état de sa façade. A ce sujet il suffit de lever les yeux pour se rendre compte de la suppression progressive des volets ou de leurs mauvais états et contempler le pourtour de la place Viète dont certaines façades sont recouvertes de champignons.

- des espaces disponibles bien répartis dans la ville sur lesquels on pourrait être à l'initiative de projet d'implantation d'activités artisanales ou de logements.

- des accès routiers et autoroutiers de qualité mais que l'on doit compléter par la mise en service de l'autoroute À 831 Fontenay /La Rochelle/ Rochefort et pour laquelle, on ne vous entend plus beaucoup.

Ä Par contre　:

- nous devons réagir pour inverser la courbe du chômage et nous impliquer dans une démarche commune auprès des différentes structures départementales pour attirer de nouvelles entreprises.

- nous devons nous donner les moyens de combattre la progression des incivilités et de la délinquance.

À ce sujet, je suis surpris, Monsieur le Maire que vous ne nous proposiez pas de prendre une résolution dès aujourd'hui pour rappeler à Madame Taubira ainsi qu'au premier Ministre l'attachement de la ville de Fontenay-le-Comte à la construction d'un établissement pour courtes peines.

Monsieur le maire, je ne sens pas chez vous, une volonté affirmée d'atteindre ces objectifs et de ce fait je m'abstiendrai de voter la section d'investissement du budget primitif, mais je voterai la section de fonctionnement ainsi que les sections fonctionnement et investissement des budgets annexes.

        Malgré les quelques polémiques lancées par les écologistes ces derniers jours, le projet autoroutier A831, fruit d'un large consensus local et interdepartemental, ne leur en déplaise, semble toujours figurer dans les grands projets d'infrastructures de cette nouvelle majorité au pouvoir.

       A l'occasion d'une rencontre entre le cabinet du premier ministre et les présidents des conseils généraux de Vendée et Charente maritime, Bruno RETAILLEAU et Dominique BUSSEREAU, le gouvernement a donné quelques signes positifs de reprise du projet. Leur lettre conjointe en temoigne.

      lettredesoutienA831pdf

       Il a été affirmé que le dossier serait prochainement transmis aux entreprises candidates et qu'une commission de parlementaires et d'experts se réuniraient prochainement.

       Les déclarations de ces derniers jours des alliés de notre député maire sont inquiétantes, alors la vigilance est de mise sur ce dossier essentiel au developpement économique de notre Sud vendée, même si nous le savons, elle ne reglera pas tout.

Plus que jamais, soyons vigilants et déterminés

             REF était présent ce jeudi 22 novembre à l'inauguration du nouveau site des Établissements LEDUC ET LUBOT sur la commune de saint Martin de fraigneau, dans les anciens locaux des transports THOINARD.

         Bruno RETAILLEAU, président du conseil général, et de nombreux élus du Sud Vendée étaient présents. Cette inauguration est le symbole d'un nouveau départ sur notre territoire.

         Cette entreprise de Fontenay, spécialisée dans l'agro-fourniture et les semences, bientôt bicentenaire, a été fondée par 2 familles, les LEDUC et les LUBOT. L'entreprise a prospéré au sein de cette famille jusqu'en 2000, et fut reprise par Mr et Mme SECHET, gérants de plusieurs entreprises vendéennes.

          Son chiffre d'affaire a été depuis lors multiplié par 4 et se sentait un peu a l'étroit sur son site historique de Sérigné. L'occasion de s'étendre sur le site de saint Martin de fraigneau fut prise grâce à Vendée Expansion.

        Cette soirée fut également l'occasion de remercier le directeur du site, Alain CHIRON, pour ses 42 années passées au sein de l'entreprise.

     Cette entreprise vendéenne est un exemple à suivre. Son développement a toujours reposé sur des valeurs. Avec un capital familial dont les actionnaires s'inscrivent dans la durée, une économie factuelle et non virtuelle: l'agriculture, elle est également ancrée sur son territoire et attache une très grande importance à tous ses collaborateurs qui ont fait sa force.

      Nous souhaitons bonne chance à cette entreprise qui participe au rayonnement de notre Sud Vendée.

A 831 : Bruno Retailleau plutôt rassuré mais extrêmement vigilant.

Bruno Retailleau et Dominique Bussereau, présidents des conseils généraux de Vendée et de Charente-Maritime, ont évoqué hier le projet de l’A 831 lors d’un rendez-vous à Matignon.

Le cabinet du Premier Ministre, leur a assuré que l’appel à concession pour la construction de l’autoroute suivait son cours. Le dossier est actuellement en cours de rédaction. Il permettra prochainement aux entreprises autorisées à concourir de disposer des éléments nécessaires pour constituer leur offre.

Cependant, le Premier Ministre a également annoncé la constitution d’une commission d’experts et de parlementaires chargée de se prononcer sur les grands projets du SNIT (Schéma National d’Infrastructures et de Transports).

Aussi, Bruno Retailleau a chargé Jacques Oudin, président de la commission des Routes au Conseil Général, de rédiger un mémorandum sur l’A831. Ce texte développera les dix bonnes raisons de réaliser cette autoroute.

Bruno Retailleau se déclare plutôt rassuré mais sera également extrêmement vigilant, au vu de la nouvelle étape que l’A 831 devra franchir.

Bruno Retailleau demande au Gouvernement de respecter un calendrier précis, avec la réalisation du dossier de consultation des entreprises au printemps prochain, et la signature du traité de concession avant la fin 2013.

« Rien n’entamera ma détermination et celle des Vendéens à obtenir cette autoroute, essentielle pour permettre au sud Vendée de surmonter la crise », assure le président du Conseil Général.

Bruno Retailleau

Président du Conseil Général